Scolaire et périscolaire, un esprit de continuité éducative
Cirque, poésie, mosaïque… Les temps d’activités périscolaires (TAP) proposent de multiples ateliers. Cependant, ces enseignements restent le plus souvent décorrélés de ceux dispensés par l’école. Et si ONE pouvait créer des ponts éducatifs entre l’école et les activités périscolaires ?
Instaurés par la réforme des rythmes scolaires, des temps d’activités périscolaires (TAP) sont organisés par les municipalités. L’objectif ? Permettre aux enfants de s’épanouir à travers diverses activités de découverte et d’enrichissement culturel. Pour autant, ces activités ont souvent peu de visibilité, limitées au sempiternel tableau d’affichage et au traditionnel spectacle de fin d’année.
Le réseau social éducatif offre donc un nouvel espace de communication aux animateurs et directeurs d’Accueils de Loisirs Périscolaires (ALP). “Nous avons créé un blog destiné spécifiquement aux temps d’activités périscolaires. On y retrouve des informations sur le fonctionnement du périscolaire, les actualités, ou encore le calendrier des événements”, raconte Blaise Masson, chef de projet ENT à la ville d’Aix-en-Provence. “Ici, un parent sur deux a activé son compte ONE. Le blog nous permet de leur communiquer efficacement toutes les informations.”
Au-delà de communiquer les informations pratiques, les animateurs perçoient une nouvelle opportunité, celle de mettre en avant le travail des enfants durant les ateliers et, au passage, valoriser leur métier. « Cela faisait quatre ou cinq ans qu’on demandait un outil pour parler de ce qu’on faisait et faire connaître le travail que les enfants réalisent toute l’année avec nous. Cet outil était très attendu. C’est la perception de notre métier tout entier qui change ! ”, explique Clément Tholy*, animateur TAP et référent ENT pour le périscolaire à Paris.
Une solution qui relie scolaire et périscolaire
Et les usages ne s’arrêtent pas là. Adapté à l’âge des enfants, l’espace numérique permet aussi aux animateurs de mettre à contribution leurs jeunes élèves, en leur permettant de créer eux-mêmes certaines ressources. “Dans le cadre d’un projet périscolaire d’aménagement des cours d’école, les enfants deviennent de véritables enquêteurs. Ils identifient les endroits aménageables et produisent des petits reportages qu’ils diffusent ensuite sur la plateforme”, raconte François Berret, coordinateur pédagogique à la ville de La Ciotat.
Grâce au réseau social, les animateurs peuvent également construire des projets périscolaires en transversalité avec les enseignants. “Chaque activité périscolaire fait l’objet d’un blog, où parents, enseignants et élèves peuvent voir ce qui est proposé pendant les TAP”, détaille Régis Falzon*, responsable éducatif à la ville de Paris. “Nous avons un projet d’animation qui est lié au projet d’école et le fait de partager ce qu’on fait sur l’ENT permet de mieux incarner cette complémentarité”, poursuit-il.
Un constat partagé, à La Ciotat, par François Berret, qui prend l’exemple d’une série d’activités liées aux jardins. “En classe, l’enseignant peut tout à fait diffuser un cours théorique sur le cycle de vie des plantes. Durant les ateliers, les animateurs, eux, vont publier les photos de ce qu’ils plantent dans les jardins avec les enfants. Cela permet aux familles de voir qu’il y a un véritable lien entre le scolaire et le périscolaire« , affirme le coordinateur pédagogique de la ville. “Nous sommes vraiment dans un esprit de continuité éducative”, conclue-t-il.
*propos recueillis par parisclassenumerique.fr
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