“Ouvrir une fenêtre sur les temps périscolaires” avec ONE
Atelier, arts, sports, projets éducatifs… Les temps périscolaires aussi ont beaucoup à offrir aux élèves. Grâce au réseau collaboratif ONE, les villes ainsi que les animateurs ou les ATSEM peuvent mettre en avant ces moments importants de la vie de l’école.
Instaurés par la réforme des rythmes scolaires, des temps d’activités périscolaires (TAP) sont organisés par les municipalités depuis 2013 pour permettre aux enfants de s’épanouir à travers de multiples activités de découverte et d’enrichissement culturel. Il est donc intéressant de communiquer autour de ces activités. Reims l’a bien compris et après avoir lancé ONE dans ses écoles en 2021, la ville a décidé d’utiliser la plateforme numérique pour le périscolaire dès l’année suivante. Bastien Capy est animateur territorial pour la Direction de l’éducation de la ville de Reims, il nous explique les ambitions du projet : “Nous souhaitions pouvoir valoriser les acteurs, les activités et les projets se déroulant sur les temps périscolaires. Les familles avaient peu de visibilité sur la richesse et la qualité des actions menées. ONE est une fenêtre sur ce que nous proposons au quotidien aux enfants dans les écoles.”
Les animateurs coordinateurs périscolaires ont bénéficié d’une formation
Reims compte une cinquantaine de groupes scolaires. Dans chaque groupe ou établissement un animateur coordinateur communique des informations aux familles via ONE grâce à un fil d’actualité et à un Blog. Avant de se lancer sur la plateforme, les animateurs coordinateurs périscolaires ont bénéficié d’une formation dispensée par les équipes d’Édifice. Une phase expérimentale a été menée dans une dizaine d’écoles entre octobre et décembre 2022, puis tous les groupes scolaires ont adopté le dispositif dès mars 2022. “Les premiers mois, on a constaté une utilisation variable d’une école à l’autre. Puis progressivement les équipes se sont appropriées l’outil ”, précise Bastien Capy. “Les animateurs coordinateurs périscolaires relaient par exemple des activités et des projets proposés sur le temps du midi ou sur le temps du soir. Il peut s’agir de temps forts comme les actions proposées lors de la semaine olympique et paralympique ou la journée internationale des droits de l’enfant”.
Reims n’est pas la seule ville à se servir des solutions numériques d’Édifice pour communiquer sur les activités périscolaires. De plus en plus de communes se penchent sur cet usage du réseau collaboratif. Saint-Nazaire a par exemple proposé une formation sur la plateforme numérique pour le premier degré d’Édifice à ses agents du périscolaire il y a deux ans. La ville est équipée d’e-primo, la version personnalisée de ONE pour les écoles de l’Académie de Nantes. Catherine Migné, quant à elle, n’a pas attendu cette formation pour s’emparer de ONE. Cette agente territoriale spécialisée des écoles maternelles (ATSEM) dans l’école de Bert Lemonnier a débuté sur e-primo dès 2017, elle avait alors profité d’une formation destinée aux enseignants.
“Un bon moyen de mettre en valeur ce que font les enfants et le travail des ATSEM”
L’équipe des ATSEM de l’école tenait un cahier en papier qui relatait les activités menées lors des temps périscolaires, telles que le bricolage, les arts plastiques ou le sport. “Je me suis emparéede l’outil en pensant aux parents qui travaillent et qui n’ont pas l’opportunité de venir à l’école. Avec l’ancien système du cahier en papier, ils n’avaient jamais accès aux activités que leurs enfants faisaient lors des temps périscolaires. Je trouve que c’est un bon moyen de mettre en valeur ce que font les enfants et le travail de l’équipe des trois ATSEM de l’école. J’ai choisi d’utiliser l’outil blog de ONE afin que les parents puissent laisser des commentaires s’ils le souhaitent et qu’il y ait un échange.”
Activités avec un intervenant sportif ou lecture d’histoires par un compteur, Catherine Migné partage aux parents les occupations du midi sous forme de textes, de photos et de vidéos. Elle souligne l’impact positif de sa démarche : “Des enfants pleurent souvent le matin et les vidéos permettent aux parents de les voir ensuite rire et jouer. Cela me permet aussi de montrer aux enfants ce que l’on a fait.” Tous les ans, à l’approche de Noël, Catherine Migné offre aux familles une visite virtuelle de l’école en vidéo et depuis l’année dernière un lutin farceur sème la zizanie dans l’école et sur l’ENT. “Tous les jours le lutin fait une bêtise jusqu’au 24 décembre. Les enfants le cherchent partout dans l’école le matin, je publie des photos et les parents se sont vraiment prêtés au jeu.” Sur les trois ATSEM que compte l’école, elle est la seule à se servir d’e-primo : “cela m’a demandé un investissement sur mon temps personnel, mais moi j’adore cela. Je m’amuse, c’est super !”
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